poeme pour mon mari

Publié le par MIMI895

Copie de amour en barre

 

 

 

Voici l'histoire de sylvie et Jean Fred romancée par le générateur...

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Toi & Moi
par Sylvie vienne
 

st joseph est une ville qui  n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Jean Fred.
Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation...
Apercevant la photographie d'un palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait.
Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte.


Rapidement, il sortit sa clef, et fébrilement, la fit tourner dans la serrure. Il n'avait pas abaissé la poignée que la porte s'ouvrit.
- J'ai pensé à toi toute la journée!
Sylvie se tenait là, devant lui. Sa bouche mignonne se fondait en une sorte de croissant de lune mielleux, et ses yeux brillaient comme deux étoiles.
- Tu viens? Dit-elle.

Jean Fred pénétra dans la salle à manger avant de s'assoir.
Un silence s'ensuivit. Puis Sylvie, qui le regardait, lança doucement:
- Alors? Tu ne m'embrasses pas?
Jean Fred sourit.
- Je fais durer le plaisir, dit-il.
Puis il ajouta:
- Approche...
Sylvie s'exécuta, et Jean Fred posa sur sa bouche un baiser silencieux. Puis un autre. Encore un.
- Je...
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, ni même de la commencer, puisque Jean Fred la gratifia cette fois d'un long et tendre baiser. Quand cela fut terminé, Sylvie sourit.
- C'est toi qui embrasses le mieux de tous mes amants, dit-elle.
- Petite dévergondée, rit Jean Fred

Ils se regardèrent. Jean Fred approcha sa bouche de l'oreille de Sylvie et chuchota:
- Je t'aime...
Bien sûr, il lui avait déjà dit qu'il l'aimait. Bien sûr, il lui avait dit des milliers de fois. Mais ce sentiment était toujours le même. Il voulut le lui dire.

- Plusieurs décennies se sont écoulées depuis que je t'ai connue. Et je n'ai jamais eu d'autre amour que le tiens.

- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Jean Fred rougit. Il se sentait bien. Au loin, un singe criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.

- Ma puce... Sylvie...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un manguier, en train de revasser à l'air libre. Près d'eux, Gilbert Montagné chantait ''Sous Les Sunlights Des Tropiques'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Jean Fred fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Picasso, Sylvie réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Jean Fred rouvrit les yeux.


- Si nous n'étions pas déjà mariés, je voudrais de nouveau t'épouser, dit Jean Fred.

Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Jean Fred.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop affectieux pour que je te quitte, répondait Sylvie. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que cet idiot de Paul Emile. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.


Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.


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